Parshat Parachath Ekev
Compiled and Edited by Elan Perchik
Parachath Ekev Print Version Madame Orit Esther Riter ושמתם את דברי אלה על לבבכם ועל נפשכם Mettez ces paroles, que Je vous dis, dans votre cœur et dans votre âme (Devarim 11:18) Un vendredi après-midi, Leibel, un homme d’âge mûr, est entré dans une synagogue en Israel dans laquelle une grande assemblée priait Min’ha, le rituel de prières de l’après-midi. Après Min’ha et Kabbalat Chabbat, le Rabbin a fait un discours. Leibel s’est alors assis et l’a écouté attentivement. Quelques instants plus tard, Leibel s’est levé rapidement et s’est dirigé vers l’armoire dans laquelle étaient rangés les livres d’étude. Il a cherché et a sorti un traité de Guemara, le traité Yoma. Il l’a ouvert avec beaucoup d’excitation et a lu les mots de la page tandis que des larmes ont coulé sur ses joues. Lorsqu’à la fin de la prière, les fidèles ont salué respectueusement le Rabbin et lui ont souhaité Chabbat Chalom. Leibel aussi l’a salué et lui a dit : « Je m’excuse d’avoir dérangé votre discours en me levant soudainement mais je n’ai pas pu m’en empêcher. » Et Leibel lui a raconté ce qui s’était passé pendant sa jeunesse. « Quand j’étais un garçon de cinq-six ans, je vivais dans la Russie communiste. L’époque était très difficile et tout était restreint. Apprendre et enseigner la Torah n’était pas une tâche facile. Néanmoins, j’avais un bon professeur qui nous donnait cours de Talmud et j’étais moi-même un élève intelligent qui posait constamment des questions très pertinentes. « Un jour, j’ai posé une question à mon professeur. « Leibel, » commença-t-il « c’est une très bonne question ! » quand il fut interrompu soudainement. La Police Secrète venait de faire irruption dans la classe et arrêtait le professeur. Pris dans la tourmente, nous étions tous énervés et choqués. Mais le professeur n’avait pas oublié ma question et il me lançait : « Leibel, ta question se trouve dans le traité Yoma, Daf (page) 42 ! » et puis il a disparu. » « Depuis ce jour, je n’ai plus revu de Talmud. Je suis devenu un grand médecin et j’ai oublié ma vie de Juif. Je ne sais pas ce qui m’a amené dans cette synagogue aujourd’hui mais apparemment il y avait quelque chose que je devais retrouver. Tout d’un coup, au milieu de votre discours, je me suis souvenu de la question que j’avais posée à l’époque à mon professeur. En me remémorant tous ces évènements et les paroles de mon professeur, je n’ai pas pu me retenir un instant de plus. Je me suis immédiatement dirigé vers la bibliothèque et j’ai sorti le traité Yoma, Daf 42 pour chercher la réponse. « J’ai alors lu le texte de cette page et quand j’ai trouvé la réponse à laquelle mon Rebbe (professeur) faisait référence, je me suis mis à pleurer. Plus important encore que de trouver la réponse à ma question, j’ai réalisé que j’ai trouvé le Leibel que je suis. Je me suis retrouvé et j’ai compris que ma véritable identité est celle d’un Juif de Torah, celui qui a une relation avec la Torah. J’ai ressenti quelque chose de spécial en regardant cette page de Talmud et je sais maintenant que c’est là que se trouve ma place. » Même si on s’en rend compte ou pas, chacun d’entre nous partage avec Hachem et Sa Torah une relation profonde. Un tel lien peut parfois prendre des années à faire surface mais il est certain que nous l’avons tous profondément en nous. La seule chose à faire est d’ouvrir nos cœurs à la Sagesse divine de la Torah et de permettre à Sa beauté de toucher notre nechama (âme). |
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Un court message de Je me rappelle avoir appris un principe très important dans la vie d’un ami qui forme à l’escalade en montagne à Denver au Colorado. « Ce n’est pas celui qui regarde le haut de la montagne qui réussira à y parvenir mais bien celui qui regarde chaque petit pas qu’il fait en chemin. » Ceux qui apprécient chaque petit progrès qu’ils font, que ce soit dans l’étude de la Torah ou dans la vie en général, seront finalement gagnants. |
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