Parshat Parchat Acharei Mot
Compiled and Edited by Elan Perchik
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Parachat Acharei Mot Print Version
29 Nissan 5779 | 4 Peut 2019
Compilé et édité par Elan Perchik
Traduit par Sarah Saghroun
Rabbi Daniel Staum
Le Chabbat plein.
Un vendredi après-midi d’hiver, alors que je rentrais dans mon garage une heure avant chabbat, je fus surpris de découvrir que mon garage était inondé. Un tuyau avait sauté. Heureusement l’eau n’avait pas atteint la maison. Cependant j’étais très embêté étant donné que l’heure de l’entrée du chabbat approchait rapidement.
Je voulais appeler immédiatement un plombier pour qu’il vienne le plus rapidement possible chez moi avant chabbat mais juste à ce moment-là, ma femme m’interrompit : “ Il y a quelqu’un au téléphone pour toi ” . Je ne voulais pas prendre la communication car le temps passait très vite mais déjà ma femme me répétait « Pourrais-tu s’il vous plait décrocher?». et je pris le téléphone.
“Bonjour Rabbi, est-ce que vous vous rappelez de moi ? » C’était Eli du camp. « Bien sûr Eli. Comment vas-tu? ». « Pouvez-vous me rendre service ? Je suis en chemin vers Waterbury Connecticut avec quelques amis pour être moniteurs pour faire du kirouv (rapprochement du Judaïsme) durant un Chabbat plein organisé par Rabbi Josh Kohl. Nous avons quitté Brooklyn à minuit et nous avons dû nous arrêter à Queens. Puis nous avons eu un pneu crevé. Le GPS nous indique que nous sommes à une heure de notre destination. Le problème est que le coucher du soleil est dans cinquante-cinq minutes, et que nous ne pourrons donc plus conduire. J’ai bien peur que nous n’y arrivions pas avant chabbat d’autant que nous roulons avec le pneu de secours. Pensez-vous que nous puissions passer chabbat chez vous ?» En entendant dans quelle situation difficile ces garçons se trouvait, je lui dis qu’ils étaient évidemment les bienvenus chez moi bien que je pensai qu’ils ne pourraient pas arriver à temps avant chabbat.
Juste à ce moment-là, quelqu’un frappa à ma porte. C’était mon voisin. Encore au téléphone avec Eli et devant encore appeler un plombier, je regardai mon voisin. « Bonjour, dit-il, j’ai vu qu’il y a de l’eau qui coule hors de ton garage. Est-ce que je peux t’être utile ? » Avec soulagement, j’acceptai son offre. Il m’aida à fermer le robinet principal et à régler temporairement le problème de l’inondation. J’appréciai énormément son aide. Puis je rappelai Eli.
Me précipitant vers mon ordinateur, je regardai rapidement où Eli et ses amis pourraient passer le chabbat. Après quelques minutes, je fus capable de les diriger vers Mont Kisco. Il y avait là deux communautés : une ‘hassidique et une autre dirigée par Rabbi Eli Kohl. Me remerciant vivement, Eli me dit qu’il espérait pouvoir y arriver avant shabbat. C’était la dernière fois, que nous nous parlâmes avant Shabbat.
Dimanche soir, je reçus un coup de fil d’Eli. « Eli, que s’est-il passé ? Où étiez-vous pour shabbat ? » « Rabbi, laissez-moi vous raconter ce qu’il s’est passé. « Nous sommes arrivés à Mont Kisco quinze minutes avant l’entrée du shabbat. Nous dirigeant vers la maison de Rabbi Kohl, nous avons frappé à sa porte. Rabbi Kohl nous a ouvert et nous a chaleureusement accueilli. Nous lui avons raconté notre histoire et puis il nous a répondu quelque chose qu’on ne pouvait pas croire. » « En fait, dit-il, j’ai organisé un shabbat plein chez moi à la maison pour des enfants. Nous avons des tonnes de manger et prévu tout un programme d’activités pour eux. Le seul problème que nous avons est qu’il nous manque des moniteurs. Pouvez-vous nous aider ? »
« Nous ne pouvions pas croire ce qui était en train de se passer » Eli poursuivit. « Non seulement nous avons passé un splendide shabbat mais ils nous ont demandé de revenir ». Après avoir entendu les paroles d’Eli, je lui répondis « Vous pensiez que vous alliez faire du kirouv avec Rabbi Kohl à Waterbury mais finalement vous avez fait du kirouv avec un autre Rabbi Kohl à Mont Kisco. »
Chacun traverse des hauts et des bas dans la vie. Que ce soit un pneu à plat, un problème de plomberie, un contretemps ou tout ensemble en même temps, la vie est parsemée de tests et d’épreuves. Mais la chose la plus importante est de se rappeler qu’il y a un plan Divin derrière tout ce qui se passe. Rien n’est livré au hasard ou ne se passe sans raison. Que se serait-il passé si ces garçons étaient arrivés à Waterburry sans problèmes? L’autre shabbat plein à Mont Kisco aurait manqué d’effectifs. On ne sait jamais avec certitude pourquoi les choses se passent mais on peut être certain que Hashem nous guide de Sa main Divine vers la destination exacte que nous devons atteindre.
Ms. Chani Lieberman
Un surprenant cadeau.
Un jeune homme qui allait se marier était à la recherche d’un cadeau pour sa belle-mère. Il se demandait ce qu’il allait bien pouvoir lui faire plaisir quand il décida de lui acheter une splendide pierre en cristal. Il paya très cher le cadeau, le ramena chez lui et le rangea avec précautions. Quelques jours avant de l’offrir, il eut envie de l’admirer. Mais ce ne fut pas vraiment une bonne idée.
En ouvrant la boîte dans laquelle la pierre était emballée, le jeune homme glissa. Et bien évidemment, le cristal tomba et se brisa en plusieurs pièces. Il regarda les morceaux avec stupeur et fut très triste.
Il raconta sa mésaventure à l’un de ses amis qui lui dit : « Puisse que tu as déjà dépensé beaucoup d’argent, acheter une autre pierre serait trop cher. Tu devrais simplement aller au magasin et leur demander d’emballer joliment tous les fragments ensemble. Puis tu vas chez ta belle-mère et quand elle ouvrira sa porte, tu feras semblant de tomber. Quand elle ouvrira le paquet cadeau, elle verra que la pierre est cassée, elle appréciera néanmoins ta gentillesse et te remerciera. » Le jeune homme décida de mettre en pratique le conseil de son ami. Il ramena au magasin les morceaux de cristal brisés et demanda à la vendeuse d’emballer toutes les pièces ensemble. Il attendit que la vendeuse revienne et dut patienter longtemps. Cinq minutes assèrent, dix minutes… et toujours pas de signes de la vendeuse. Finalement, elle revint et lui tendit une très belle boîte. Il était heureux d’avoir pu sauver son cadeau. La prochaine étape serait de l’offrir à sa belle-mère.
Le jeune se rendit chez elle et sa belle-mère ouvrit la porte. Comme convenu, il fit semblant de trébucher et lâcha la boîte. Le voyant tomber à terre, sa belle-mère se confondit en excuses et le tranquillisa quand il se lamenta pour le cadeau cassé. « Ne t’inquiète pas, lui dit-elle, c’est le geste qui compte ». Content que tout se passait comme prévu, il fut très surpris par la tournure des évènements.
Alors que sa belle-mère déballait le paquet, elle ne trouva pas une pierre de cristal mais plusieurs. La vendeuse avait emballé chaque pierre individuellement dans du papier bulle.
Nous devons toujours être prêts à avouer la vérité et à admettre nos fautes. Nous ne pouvons jamais croire que taire la vérité permet de la cacher à jamais. En effet il viendra un temps où nous réaliserons que les gens nous respecterons et nous apprécierons même avec nos défauts. Si le jeune homme avait offert à sa belle-mère le cadeau cassé, peut-être qu’elle aurait apprécié le geste et doublement apprécié son honnêteté. L’ultime qualité d’une personne de confiance est son intégrité. Nous sommes tous capables de vivre à l’aune de ces standards si seulement nous acceptons nos fautes et imperfections comme nos qualités.
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